Pascale Peyrard, véto et ASV un duo complémentaire

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Ce mois-ci ClubVet est parti à la rencontre du Dr Pascale Peyrard, vétérinaire en Saône-et-Loire. Découvrez le formidable duo qu'elle forme avec son ASV Nathalie depuis plus de 20 ans et ses conseils de saison pour aider votre compagnon à quatre pattes à affronter la saison hivernale.

D’où vous vient cette passion pour les animaux ?

Pascale Peyrard : Lorsque j'étais élève au collège à Dijon, j'appartenais à un club d'enfants au jardin botanique de l'Arquebuse. Observations d'oiseaux dans la nature en particulier au lac Kir, élevage de pigeons voyageurs et quelques concours, réalisation du panneau d'information sur les canards de race de la ville de Dijon...sont autant d'activités qui m'ont permis de découvrir et apprécier les animaux. Bien que citadine, j'étais aussi attirée par les espèces présentes dans les fermes, et des stages chez différents vétérinaires ont confirmé ma vocation.

Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?

P.P. : Professionnellement, après des études à Lyon, j’ai exercé en clientèle mixte en Normandie, puis en charolais pur. Ayant épousé un éleveur de charolais, je me suis "posée" à Blanzy début 1999, ce qui était le seul choix géographiquement (et physiquement!) viable. J'ai donc pris le virage de l'exercice en canine pure qui offre des  satisfactions différentes. Depuis le début, j'ai accueilli toutes les espèces animales, c'est pour cela que le logo de notre clinique présente plusieurs espèces. Et, petit reste de ma jeunesse, c'est toujours avec plaisir que je reçois un animal sauvage, en particulier un oiseau, pour effectuer les premiers soins et assurer le transfert en centre de soins.

Parlez-nous de Nathalie votre ASV. Comment vos chemins se sont-ils croisés ?

P.P. : Mon ASV, Nathalie PAUTET a tout d'abord passé un brevet des collèges puis un CAP de couture, mais cela ne lui plaisait guère. Des stages en toilettage puis chez "son" vétérinaire l'ont convaincue de postuler en candidature spontanée pour être auxiliaire. Deux ans après la création de mon cabinet, quand j'ai repris le travail après la naissance de ma fille aînée, je l'ai contactée car j'avais gardé ses coordonnées... Ma fille a eu 20 ans hier! C'est donc une collaboration de longue date.

Une fois salariée, Nathalie, qui fait les choses dans l'ordre, a adopté son premier chien, qui l'a conduite en club canin. Il s'agissait d'un spitz, race à laquelle elle est restée fidèle. Elle a commencé par faire de l'obéissance, puis de l'agility. Désormais, elle a des chiens visiteurs avec lesquels elle rend visite à des enfants en centre de loisirs, et des personnes âgées vivant en maisons de retraite et même, maisons Alzheimer.

Comment votre duo se complète-t-il pour mieux accompagner vos clients et garantir la santé et le bien-être de leurs compagnons ?

Notre complémentarité ? J'assure le côté technique (et humain quand même!!!), elle connaît tout le monde et sait tout ce qui se passe dans la commune, en particulier en promenant ses chiens et par ses activités de loisirs. Elle chante notamment dans un groupe qui monte des spectacles ce qui l'amène à rencontrer beaucoup de gens.

Nathalie est plus attirée par les chiens, elle a ses entrées au club canin voisin. Moi, je préfère les chats, qui sont d'ailleurs souvent plus calmes avec moi. Quand elle a des difficultés à reprendre un chat en cage, il arrive fréquemment que ledit chat ne me crache même pas dessus !

Mon conseil

" Avec les températures qui baissent, faites attention au sel. Rincez bien les coussinets au retour des promenades. Protégez du froid les petits gabarits, qui ont une plus grande surface corporelle rapportée à leur poids, mais surtout continuez de les sortir, de jouer avec eux dehors. Il n'est pas question de les mettre sous cloche. D'ailleurs un chien qui sort beaucoup est moins frileux.
Concernant le petit manteau, cela peut être à prendre au sérieux : l'un des chiens de Nathalie prend la diarrhée s'il sort sans quand il fait froid !
Quant aux chats, ils se gèrent très bien et adaptent leur mode de vie sans notre aide.
Le piège de l'entrée de l'hiver ? Un appétit d'ogre. Non, automne ne doit pas être synonyme de prise de poids, sauf s'ils reperdent tout, VRAIMENT tout, au printemps"
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Publié dans: Rencontre Véto

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