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ASV : entre passion et polyvalence, quel est ce poste clé dans l'équipe de soin au service des animaux ?
Peux-tu nous décrire les différents rôles d’une ASV au sein de la clinique ?
Hélène Potin : Les gens ont tendance à ne voir que la partie émergée de l’iceberg : l’accueil. Mais en fait, ce n’est pas que cela ! Le travail d’une
ASV ne se limite pas au secrétariat. Il y a effectivement la partie « prise de rendez-vous et gestion du planning», qui demande quand même certaines compétences. Il faut surtout être bien organisée, notamment pour déterminer le degré d’urgence d’une consultation, placer les rendez-vous au bon moment, etc. L’ASV a aussi un rôle d’infirmière. Elle va s’occuper des patients (faire des soins en ambulatoire, surveiller les animaux hospitalisés...) et assister les vétérinaires si nécessaire (les aider lors de certaines consultations pour effectuer une contention par exemple, ou bien en radiographie ou en chirurgie). L’ASV est souvent responsable également de l’entretien du matériel et des locaux, ainsi que de la désinfection des instruments de chirurgie. Il faut toujours garder en tête la gestion des risques sanitaires en mettant les bons protocoles en place, ce qui demande d’allier cohérence et capacités d’adaptation. La gestion des stocks fait partie intégrante de nos missions : s’assurer que nous avons suffisamment de médicaments pour pouvoir les délivrer, vérifier les péremptions et les conditionnements... Je dois également respecter les règles de délivrance selon la législation en vigueur, comme le ferait une pharmacienne. Entre l’accueil, l’administratif, l’entretien du matériel et des locaux et la participation aux soins, on peut dire qu’une ASV est loin d’être seulement une secrétaire !
Peux-tu nous raconter ton parcours ?
H.P. : Au départ, j’ai fait une école d’art. Je me prédestinais à la communication visuelle. J’ai commencé un BTS, que j’ai quitté par la suite, car j’ai décidé de changer complètement d’orientation. J’ai commencé à faire des stages auprès de vétérinaires pour appréhender les réalités de ce métier et évaluer ma motivation. Les gens avec lesquels j’ai fait ces stages m’ont conforté dans mon choix et m’ont encouragé
à poursuivre dans cette voie. Par la suite, j’ai dû faire des recherches pour trouver un vétérinaire qui m’embauche pendant la durée de ma formation. Ce contrat de professionnalisation
de deux ans m’a permis de mener cette formation à bien. Dans les années qui ont suivi, j’ai changé plusieurs fois d’employeur. J’ai travaillé dans un cabinet rural, en centre hospitalier ; j’ai travaillé avec les NAC (nouveaux animaux de compagnie), et puis je suis retournée en canine.
Tu parlais de te conforter dans ton choix avec des stages, comment les as-tu
trouvés ?
H. P. : C’est un petit peu de la chance, il faut aller se présenter à droite à gauche, il y a aussi quelques contacts intermédiaires que j’avais déjà. L’idée était de me confronter à la réalité du métier, sans rester centrée uniquement sur ma passion des animaux, pour voir si cela me correspondait. Toutes ces opportunités de stage et ces équipes différentes ont renforcé ma motivation.
Tu es devenue ASV grâce à une certaine passion pour les animaux ?
H. P. : Oui. Je pense que le premier stage m’a donné un déclic. Je ne me sentais pas à l’aise dans mes précédentes études, je ne me voyais pas continuer dans ce domaine toute ma vie.
À la base, j’adore les animaux et je suis attirée par le côté médical. J’aime également beaucoup le contact humain et je pense d’ailleurs que c’est un aspect important de mon métier. Devenir ASV m’a permis de concilier tout cela et de m’épanouir pleinement professionnellement.
Quelles sont tes motivations
au quotidien ?
H. P. : Déjà, les journées sont toutes différentes, je ne suis pas enfermée dans une routine. Malgré certains impératifs de fonctionnement quotidien, mon travail est varié et les journées ne se ressemblent pas ! Je trouve cela plaisant et cela me correspond totalement. C’est également un métier où tu bouges, tu n’es pas assis toute la journée. Et finalement, je participe au maintien des animaux en meilleure santé et j’accompagne leurs propriétaires, j’essaie de les rassurer. C’est important pour moi d’avoir le sentiment d’exercer un métier qui a du sens.
Est-ce que tu peux nous parler de la complémentarité de ton travail avec le/la vétérinaire ? Comment vos chemins se sont-ils croisés?
Comment travaillez-vous
ensemble?
H. P. : Tout d’abord, j’ai toujours choisi de rester dans les structures où il y avait une cohésion d’équipe, avec une bonne communication. Je privilégie un poste au sein d’une équipe dont je partage les valeurs ; je préfère quand tout le monde est en accord sur la manière de voir et de faire les choses en matière d’éthique de travail. Il m’est arrivé de quitter un poste parce que ces critères-là manquaient dans mon quotidien.
Globalement, il y a un très fort état d’esprit de soutien dans le monde vétérinaire. C’est une communauté soudée, qui s’entraide beaucoup, et c’est très important. Je ne sais pas si cela existe ailleurs. Je pense que l’on peut trouver des similitudes avec la médecine humaine, car certaines choses dans nos métiers nous soudent vraiment. Quand on vit certaines situations où on a la tête sous l’eau, qu’il y a beaucoup d’urgences à gérer, mais qu’on finit par s’en sortir... C’est ce genre de choses qui renforcent nos relations et notre esprit d’équipe. La force du groupe, c’est très important!
Quelles sont tes envies ou tes
attentes pour la suite ?
H. P. : Cela fait maintenant quatorze ans que je fais ce métier, et je pense que je resterais toujours dans un secteur d’activité en lien avec les animaux et avec des relations humaines. Au cours de ces années d’expérience, j’ai développé des compétences que je souhaite continuer à mettre à profit, et c’est aussi pour cela que je continue à me former. La formation continue permet d’approfondir ses connaissances afin de mieux répondre aux besoins des animaux et aux attentes de leurs propriétaires. C’est pourquoi je suis actuellement des modules de formation dans plusieurs domaines, dont la nutrition. Un dernier mot pour les personnes qui auraient envie de faire ce métier ?
H. P. : Il faut pas mal s’accrocher, parce que ce n’est pas si facile au départ. C’est un métier de passion qui requiert beaucoup d’organisation et d’anticipation, mais qui permet aussi de développer notre polyvalence et nos capacités d’adaptation. Évidemment, cela reste un beau métier, que je suis contente d’exercer, car il est source d’une véritable satisfaction au quotidien. La proximité avec les animaux et la reconnaissance des gens me font comprendre que j’ai beaucoup de chance.
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