Une assurance, pour quoi faire ?

Une assurance, pour quoi faire ?

Les frais vétérinaires font partie du budget qu’il est nécessaire de prévoir à l’adoption d’un animal. S’il est bien sûr possible de mettre de l’argent de côté tous les mois pour son animal, l’assurance a l’avantage de prendre en charge des soins souvent imprévus et parfois très coûteux. Le principe est identique à celui d’une mutuelle : le règlement de cotisations (annuelles
ou mensuelles) pour les garanties choisies donne lieu au versement de compensations financières pour les frais engagés.
Même si votre animal est jeune et en bonne santé, un accident est vite arrivé et une prise en charge chirurgicale, par exemple, peut engendrer plusieurs milliers d’euros de frais. De plus, tout animal jeune deviendra vieux un jour, et avec l’âge arrive son lot de pathologies plus ou moins sérieuses, et souvent chroniques. Les remboursements ne seront possibles que si le contrat a été souscrit avant l’apparition des premiers symptômes. Par ailleurs, les assurances n’acceptent souvent de prendre en charge que les animaux de moins de 7 ou 8 ans, alors mieux vaut anticiper ! Avoir une assurance peut également permettre de se sentir plus libre dans la réalisation de certains examens. Par exemple, votre chat n’est pas en forme et le vétérinaire vous conseille un bilan sanguin : si votre compagnon félin est assuré, faire ce qu’il y a de mieux pour lui ne sera plus une question de budget !

Quelle formule pour mon animal ?

Les assureurs s’engageant sur le marché de la mutuelle pour animaux de compagnie sont de plus en plus nombreux. Les banques et assurances classiques proposent souvent de tels contrats. Il existe également des entreprises spécialisées dans la prise en charge des chiens, chats et même des NAC. Ces dernières, souvent plus habituées à dialoguer avec les acteurs du monde vétérinaire, sont généralement plus adaptées. Chaque assurance offre différentes formules selon les besoins du propriétaire et de l’animal. Si certaines ne remboursent que les frais relatifs à d’éventuels accidents, d’autres sont bien plus complètes en proposant un forfait prévention pour les vaccins et antiparasitaires et défrayant également les consultations de médecines complémentaires, comme l’ostéopathie ou l’acupuncture. Le prix de la cotisation varie bien sûr en fonction des garanties choisies. Le contrat peut également varier en fonction du mode de vie de l’animal : l’assurance d’un chat d’appartement sera donc souvent moins coûteuse, mais prendra en charge moins de maladies que celle d’un chat d’extérieur. La souscription d’une assurance nécessite la signature d’un contrat écrit. Prenez le temps de lire attentivement les clauses (y compris celles écrites en tout petit) car certaines exclusions peuvent vous concerner. Chez certaines races, des pathologies pourtant courantes ne sont pas remboursées : ainsi de nombreuses assurances ne couvrent pas les frais consécutifs à une hernie discale chez le bouledogue, par exemple.

Comment se faire rembourser ?

Vous avez trouvé l’assurance qui correspond à votre budget et au mode de vie de votre animal ?  Parfait ! Le délai de carence pour la prise en charge est écoulé ? Encore mieux ! Vous allez maintenant pouvoir profiter de ses services. Si certaines entreprises proposent d’ores et déjà une télétransmission directement par le biais du logiciel de votre vétérinaire, pour une majorité d’entre elles, une feuille de soins sera nécessaire. Vous trouverez le précieux sésame en ligne ou sur votre compte personnel : imprimez-le et remplissez les parties « propriétaire ». Votre vétérinaire remplit une partie détaillant la maladie, les examens et le traitement de votre animal, il ne vous reste alors qu’à l’envoyer avec une copie de la facture et de l’ordonnance. La somme versée dépend bien sûr de la pathologie et de votre forfait : certains actes seront remboursés à 100 %, d’autres partiellement. À nouveau, à vous de lire votre contrat avec attention. Il n’y a aucune obligation légale à souscrire une assurance pour votre animal, mais prenez le temps d’y réfléchir, car c’est un atout pour une prise en charge médicale optimale de votre compagnon. N’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire lors d’une consultation ou aux assistantes à l’accueil, car, si l’assurance n’est pas la réponse à toutes les questions que vous pouvez vous poser en tant que propriétaire, en sécurisant une grande partie des aspects financiers en cas d’accident ou de maladie, par exemple, elle a le mérite de vous permettre d’envisager l’avenir et ses aléas avec davantage de sérénité.

Quelques critères à évaluer pour l'assurance adaptée à vos besoins 

• Le taux de remboursement : il varie de 50 % à 100 % selon les formules proposées. Plus il est élevé, mieux vous serez remboursés pour les soins concernés.

• Le coût de la cotisation : les mensualités dépendent des garanties souscrites et il importe de trouver une formule proposant le meilleur rapport qualité/prix.

• Le montant de la franchise : la franchise peut prendre la forme d’un montant fixe déduit des premiers remboursements ou d’un pourcentage prélevé sur chaque demande. Néanmoins, il existe des compagnies d’assurances qui n’appliquent aucune franchise.

• Le montant du plafond annuel de remboursement : c’est celui que votre assureur consentira à vous rembourser au cours de l’année. Une fois ce plafond dépassé, plus aucune prise en charge de vos dépenses vétérinaires ne vous sera accordée avant l’année suivante.

• Le délai de carence : il s’agit du délai entre la signature du contrat et sa prise d’effet. Il peut être de quelques jours seulement à près de six mois ! Pendant ce temps, l’animal n’est pas couvert et les dépenses engagées ne peuvent prétendre à un remboursement.

• Les exclusions : race, âge, antécédents de santé... peuvent être des motifs d’exclusion. Plus les motifs sont nombreux et restrictifs, moins le contrat est intéressant.