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FRANÇOISE CHABAUD, véto généraliste et comportementaliste

FRANÇOISE CHABAUD, véto généraliste et comportementaliste

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Publié le: 25/11/2022

Pour commencer, quel est votre parcours professionnel?


Françoise Chabaud : Mon parcours professionnel est très simple, je suis sortie de l’école en 1988, j’ai fait 2 ans de remplacements ensuite je me suis installée
en 1990. Je suis vétérinaire solo avec une ASV, et j’ai un diplôme d’école de pathologie comportementale.
J’ai à la fois un exercice généraliste et un exercice préféré en pathologie du comportement.


Est-ce la médecine ou le contact avec les animaux qui vous ont amenée vers cette profession?


F. C. : C’est la médecine. Mon père était médecin, gastro-entérologue, mon frère est chirurgien donc j’ai baigné là-dedans toute ma vie, ainsi que dans l’exercice libéral. Mon attrait pour la médecine vétérinaire vient plus d’un attrait pour la médecine en général.


Pouvez-vous expliquer aux jeunes en quoi consiste votre métier? Et décrire les principales tâches que vous effectuez dans une semaine type?

F. C. : Les tâches que je mène à bien en tant que vétérinaire libérale seule dans une structure généraliste de centre-ville : je reçois des patients, je fais des consultations de médecine générale, des consultations spécialisées en pathologie du comportement, de la chirurgie, je fais aussi du ménage, du rangement, de l’administratif, je réponds au téléphone parfois, je
fais beaucoup d’accompagnements de clients aussi, je vends au comptoir, je fais un peu de tout, secondée par une excellente ASV.

Faut-il une qualité ou un talent particulier pour exercer le métier de vétérinaire, à part être multi-casquettes?

F. C. : Il faut aimer les gens, je vais parler du métier de vétérinaire libéral comme je suis, parce que le métier de vétérinaire peut être énormément varié et il y a plein de façons d’exercer cette profession qui n’est pas forcément celle que j’exerce. Je pense qu’à la base, c’est le contact humain qu’il faut aimer.


Quels conseils donneriez-vous à un jeune désireux de devenir vétérinaire?

F. C. : Je lui dirais de s’accrocher, de travailler beaucoup. Il faut bosser, en tout cas je vous parle de la formation que je connais c’est-à-dire la formation française. Je suis allée en prépa, j’ai passé le concours, c’est un mode de sélection. Je me suis éclatée en prépa donc je pense que j’étais vraiment faite pour ce que je fais donc c’est superbe, c’est une chance dans la vie, vous
savez. Se dire qu’on est exactement à notre place et c’est une chance en soi d’avoir cette possibilité, parce qu'il y a des gens qui n'ont pas la possibilité de trouver leur vraie place. Donc oui, il faut bosser, il ne faut pas hésiter, ne faut pas écouter les mauvaises sirènes qui disent que ce n'est pas possible. 

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Publié dans: Actualités

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